Chapitre I: Génésis

Les Radins se sont rencontrés au sein d’une même guilde nommée Art-n-Wood. Au déclin de cette derrière, un disciple de Sadida, Mitthrawnuruodo (Mitt pour les intimes), alors en grande détresse affective, ne put se résigner à laisser se disperser cette grande famille qu’était les Art’. Il fouilla un long moment dans sa besace, en sortit moult bouteilles de whum, équipements affriolants et ressources inutiles pour finalement trouver ce dont il cherchait…Ses yeux pétillaient et son sourire était tel qu’il aurait fait fuir toutes les vestales d’Astrub. Il tenait entre ses mains… une guildalogemme ! Le sadida savait que les pouvoirs de la pierre étaient immenses. Grâce à elle, il pourrait à nouveau être avec ses valeureux compagnons perdus.

Mitt se mit alors à la recherche du Temple des Guildes afin de matérialiser son rêve. Mais ses gros doigts pwalus recouvraient la carte lui indiquant le chemin à suivre. N’ayant pas l’idée de la poser par terre afin de l’étudier, il fit appel à sa sacrieuse préférée, Ikeya-Seki.Il lui confia alors son projet et celle-çi fut conquise et prête à le soutenir corps et âme (plus par l’âme que par le corps hein). Elle avait toute confiance aux capacités de Mitt à réunir la troupe, à la mener aux sommets et à créer une ambiance digne de ce nom. En cela elle s’engagea à être son bras droit (esprits mal tournés s’abstenir). Ils marchèrent ainsi ensemble jusqu’au Temple, non s’en s’envoyer quelques uns de leurs jurons favoris.

Arrivés au but, Ikeya observa le grand sadida pénétrer dans la salle réservée aux seuls porteurs de la pierre magique. Après un temps qui parut être une éternité, Mitt en ressortit en fredonnant d’étranges chants venus comme de contrées inconnues… « Oui huile… Oui huile … Roqueyou ! » Puis il se mit à chanter plus fort encore d’autres chants tout aussi inconnus sur ces terres. Il sautait, il criait, il chantait, et il tenta même de pelotter la jeune sacrieuse ! Mais voyant ses kamas s’envoler à chaque coup de dagues portés par Ikeya, il finit par se raviser...

Cette scène sonna Mitt… Il ferma alors les yeux et se mit à réfléchir comme jamais il n’avait réfléchit. Il se dit qu’il avait beau appartenir à mère-nature, aimer les plaisirs simples… il n’en n’était pas moins soucieux de sa bourse… un radin quoi ! Mais pas n’importe quel radin… Un Radin des Bois !!!! Généreux avec ceux qu’il aime mais dur en affaire ! Protecteur de la veuve et de l’orphelin mais surtout de la veuve ! Soucieux de partager son whum avec tout le monde mais garder celui de qualité pour lui !

… Il était temps de réunir sous un même blason les compagnons perdus… Il était temps de révéler au monde d’Hecate… qu’être un Radin des Bois est un Don!

» Chapitre II: Et les Radins furent...